Une soirée dans le panthéon musical de Heinz Holliger à la tête d’un ensemble de jeunes musiciens issus de la Lucerne Festival Academy Orchestra. Le chef d’orchestre et compositeur donne libre cours à son goût pour les œuvres polyphoniques comme celle de Carter ou prototypes tel le Kammerkonzert de Ligeti, devenu un classique du XXe siècle.
Le dernier mot de ManiFeste-2013 appartient au récent quatuor vocal a cappella, action de reconnaissance de Holliger mettant en musique dix épigrammes mystiques d’Angelus Silesius (1624-1677). L’invention constante du souffle et de l’écriture vocale se fait miroir de la pensée de Silesius.
Anu Komsi soprano
Luigi Gaggero cymbalum
EXAUDI*
Ensemble du Lucerne Festival Academy Orchestra
Direction Heinz Holliger, James Weeks
Réalisation informatique musicale Ircam Vittorio Montalti
Encadrement pédagogique Ircam Mikhail Malt
Production Ircam-Centre Pompidou. En partenariat avec la Lucerne Festival Academy. Avec le soutien de la Sacem (bourses d’étude aux jeunes compositeurs du Cursus 2) et de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture.
Nous remercions L’Instrumentarium pour la mise à disposition d’une harpe « Salvi Aurora » pour la master-class d’interprétation pour ensemble et musique de chambre dirigée par Heinz Holliger.
Dix ans plus tard, en 2004, Sul Segno, pour cordes pincées et électronique, marquera la quintessence du raffinement sonore, tout un monde résonnant révélé par l’analyse informatique des sons instrumentaux et de leur transitoire d’attaque.
Élise Chauvin soprano
Ensemble Court-circuit
Direction Jean Deroyer
Réalisation informatique musicale Ircam Manuel Poletti, Diana Soh
Encadrement pédagogique Ircam Grégoire Lorieux
Coproduction Ircam-Centre Pompidou, Court-circuit. Avec le soutien de la Sacem (bourses d’étude aux jeunes compositeurs du Cursus 2).
]]>La première partie du concert est beaucoup plus urbaine, rhétorique et théâtrale avec la création de Heera Kim et le triptyque de Mauro Lanza. Tout à la fois deuil, anarchie et fête, Ludus de Morte Regis se souvient d’anarchistes qui tentèrent d’assassiner le roi Umberto 1er. Rébellion contre l’état de nature, folie de Nietzsche, le Crucifié, signant un billet à l’adresse d’Umberto : autant de gestes radicaux et burlesques pour un « état d’exception ».
Direction Jean Deroyer, Geoffroy Jourdain
Réalisation informatique musicale Ircam Gilbert Nouno, Manuel Poletti, Heera Kim, Serge Lemouton*
Encadrement pédagogique Ircam Éric Daubresse
Paysagiste, conseillère à la mise en scène Astrid Verspieren*
Coproduction Ircam-Centre Pompidou, L’Itinéraire, Les Cris de Paris. Avec le soutien de la Sacem (bourses d’étude aux jeunes compositeurs du Cursus 2). En collaboration avec l’École Du Breuil, Arts et Techniques du paysage, établissement géré par la Ville de Paris*.
Film « Images d’une œuvre n°16 : Germination, de Jean-Luc Hervé », écrit et réalisé par Philippe Langlois et Christian Bahier. Entrée avec le billet du concert.
]]>Un souffle lyrique traverse le concert dirigé par Jukka-Pekka Saraste, présent jusque dans la troisième symphonie de Lutoslawski, chef-d’œuvre véhément et dramatique achevé en 1983 après une longue gestation. La formation typiquement romantique du Lied avec orchestre (cf. Mahler, Strauss) a été choisie par Philippe Schœller pour ce qui s’annonce comme un opéra futuriste, La légende d’Esstal. La composition orchestrale de ces lieder déploie l’écriture sur la lutherie électronique d’Operspective Hölderlin, également dédiés à la soliste Barbara Hannigan.
Le pari de Carmine Emanuele Cella, chercheur, mathématicien, compositeur et lauréat de l’académie 2012, est l’alliance directe entre électronique et orchestre. S’emparant de l’allégorie du mythe de la caverne chez Platon, il pose deux mondes en présence, le premier, instrumental, représentant l’ombre imparfaite du second, pure idée sonore électronique.
Barbara Hannigan soprano
Orchestre Philharmonique de Radio France
Direction Jukka-Pekka Saraste
Réalisation informatique musicale Ircam Carlo Laurenzi
Coproduction Radio France, Ircam-Centre Pompidou. En partenariat avec l’Institut Polonais de Paris, dans le cadre du 100e anniversaire de la naissance de Witold Lutoslawski. Avec le soutien de la Sacem.
Concert diffusé en direct sur France Musique.
En 2009, il fait partie de la sélection de l’Ensemble Aleph pour le 6e forum international des jeunes compositeurs. En 2010, il reçoit le Lion d’Argent pour la Créativité dans le cadre de la 54e Biennale de Venise, ce qui lui vaut la commande d’un opéra de chambre pour trois voix, ensemble et électronique dont la création est prévue pour octobre 2013.
Il a également reçu des commandes du Divertimento Ensemble, Bergamo Musica Festival, Ex Novo Ensemble/SaMPL, Festival Pontino, Fondazione Culturale San Fedele and RomaTreOrchestra, et a la chance de travailler avec de nombreux ensembles et interprètes spécialisés, tels que l’Ensemble Multilatérale, le Divertimento Ensemble, le Texture Ensemble, l’Ensemble Aleph, Quartetto Prometeo, Dèdalo Ensemble, Irvine Arditti. Sa musique est jouée par des orchestre tels que l’Orchestra di Padova e del Veneto (dirigé par André de Ridder), l’Orchestra dell’Università degli Studi di Milano (dirigé par David Handel) et le RomaTreOrchestra (dirigé par Dario Garegnani).
Ses œuvres sont éditées par Suvini Zerboni à Milan.
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Heera Kim participe à de nombreux ateliers de composition, par lesquels, ceux d’Apeldoorn (Pays-Bas), Acanthes (France) et Darmstadt (Allemagne).
Entre 2008 et 2010, elle enchaîne les résidences : Kimmel Harding Nelson Center for the Arts in Nebraska (États-Unis), Gedok-Atelierhaus à Lübeck et Denkmalschmiede Höfgen à Grimma (Allemagne), Visby Centre for Composer de Gotland (Suède), la Villa Sträuli à Winterthur (Suisse), Atelier Rondo Graz (Autriche), et Schreyahn Künstlerhaus (Allemagne).
Sa musique est interprétée par des artistes tels que l’Ensemble for new music de Zurich, l’Ensemble Eriprij d’Apeldoorn, l’Ensemble Oktopus de Munich, l’Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise ou l’Orchestre national de Lorraine. En mai 2010, son premier opéra, Der Unfall, a été créé au Neuköllner Oper Berlin.
]]>Diana Soh (née en 1984) est une jeune compositrice singapourienne, dont les recherches musicales s’orientent aujourd’hui vers une exploration de l’interactivité de la performance.
Jouées dans des lieux aussi variés que les Takefu International Festival (Japon), LSO St. Luke’s (Royaume-Uni), Royaumont et Acanthes (France), Donaueschinger Musiktager et Unerhörte Musik series (Allemagne), June in Buffalo (États-Unis), (GER) ou encore Singapour et New York, la musique de Diana Soh se caractérise par des contrastes interruptifs entre activité superficielle et passivité.
Elle a eu la chance de travailler avec des musiciens tels que James Avery, Magnus Andersson, NEO Norbotten, Tony Arnold, Berlin Piano and Percussion, New York New Music Ensemble, le Quatuor Arditti, et les SYC Ensemble Singers. Elle travaille actuellement à une thèse à l’Université de Buffalo, sous la direction de David Felder. Elle participe également aux activités du Centre pour la musique du XXIe siècle de Buffalo (État de New York), notamment pour l’organisation des concerts.
]]>Il mène depuis une quadruple carrière de compositeur, de pianiste (accompagnateur et pianiste de jazz), de pédagogue et de chercheur (spécialisé dans le domaine des relations entre mathématiques et musique : il réalise ainsi l’informatique musicale Ircam de Limbus Limbo, opéra de Stefano Gervasoni composé pour le cinquantenaire des Percussions de Strasbourg).
En 2006, il crée sa propre entreprise, CryptoSound, consacrée à la recherche et au développement acoustiques, puis, de 2007 à 2009, il est chercheur à l’Ircam, dans l’équipe Analyse et synthèse des sons. En 2009, il co-fonde avec Niels Bogaards une nouvelle entreprise appelée 31tone, dédiée au développement d’outils destinés aux plateformes iPhone/iPad.
Carmine Emanuele Cella enseigne aujourd’hui l’informatique musicale aux conservatoires de Rome et de Vicenza.
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